Afin de maintenir la personne âgée dans son cadre de vie habituel, et de limiter les investissements coûteux en hébergement collectif, le développement des services de maintien à domicile devient l’un des objectifs principaux de la politique en faveur des personnes âgées. En effet, le nombre de plus en plus important de personnes âgées et l’augmentation de l’espérance de vie ont conduit au développement d’une politique de maintien à domicile par les services publics : ceci afin de répondre à un besoin croissant au fil des années. C’est en 1960 que cette politique prendra naissance à la suite du Rapport Laroque qui en pose les fondements. A cette époque, les foyers logements constituaient une première structure du maintien à domicile. Mais il faudra plus de 10 ans pour que cette politique soit organisée et encore 10 années pour que les actions soient coordonnées. Cette politique a pris aujourd’hui des formes très variées avec en priorité le thème de l’autonomie. C’est d’ailleurs dans cet objectif que se caractérise la politique de maintien à domicile ¤ L’information sur les aides techniques ¤ L’aide à l’amélioration de l’habitat ¤ L’aide dans le cadre de consultations médicales ¤ La réalisation de bilan de capacités. Cependant on s’aperçoit que l’une des raisons principales empêchant le maintien à domicile est en rapport avec les chutes. En effet, près d’une chute sur deux se produit au domicile. On pourrait croire que la maison est l’endroit où l’on est le plus en sécurité. Pourtant, on recense chaque année, 4 millions d’accidents de la vie courante, et les chutes et chocs représentent à eux seuls plus de 3 accidents domestiques sur 4. Dans ces cas là, comment permettre à la personne âgée de retourner chez elle et de s’y maintenir dans les meilleures conditions de sécurité possibles ? En effet, les trois causes principales de chutes sont : des causes matérielles liées à l’habitat, des causes médicales et des causes sociales. Il apparaît donc que la conception et l’aménagement du logement peuvent être décisifs pour la sécurité des habitants. Ces chutes chez la personne âgée sont souvent associées à des mécanismes liés au vieillissement dont je parlerai dans la partie I : Les personnes âgées et le vieillissement puis dans la partie II : Les chutes, une conséquence du vieillissement ? Après avoir obtenu des données théoriques sur les chutes et le vieillissement, j’ai voulu rencontrer des professionnels du maintien à domicile pour connaître leur position par rapport à ce problème mais aussi pour qu’ils me guident dans mon travail de recherche. C’est la partie III : Recueil de données. Afin de me rendre compte du problème des chutes et de l’aménagement de l’habitat pour le retour et le maintien à domicile, j’ai réalisé un travail de terrain en mobilisant les connaissances théoriques que j’ai pu acquérir. J’ai développé mon analyse dans la partie IV : Le vécu et les conséquences de la chute. Suite à mes recherches documentaires, à mes entretiens avec les professionnels, et à mon étude de terrain, je me suis aperçue que la plupart des chutes étaient dues à l’environnement même de la personne âgée. Afin de favoriser leur maintien à domicile, des aménagements peuvent être réalisés dans leur lieu de vie en guise de prévention des chutes, mais aussi pour permettre un retour à domicile après une hospitalisation. Il existe aussi beaucoup de mesures en faveur du retour et du maintien à domicile. C’est ce que j’aborderai dans la partie V : Les solutions existantes pour favoriser le retour et le maintien à domicile. Une fois la partie étude terminée, j’ai commencé à mettre en place mon projet. Pour cela, il m’a fallu faire une analyse de la situation dans laquelle je me trouvais puis, à partir de cette situation, j’ai mis en place le moyen d’intervention qui répondait au mieux aux besoins et aux caractéristiques de la population.
CONCLUSION. Les personnes âgées sont une richesse pour la France, et c’est une population qui est en constante augmentation. Aujourd’hui, les progrès médicaux ainsi que l’amélioration des conditions de vie ont permis un recul de la mortalité et une avancée en âge, qui n’est plus forcément synonyme de dépendance. Cependant, un évènement banal, pour tout être humain : la chute, peut entraver le bien être de la personne âgée. En effet, la chute est la première cause de mortalité chez les personnes de plus de 65 ans et devient souvent un handicap pour leur maintien au sein de leur lieu de vie habituel. Pourtant, de simples aménagements peuvent permettre d’améliorer, encore, les conditions de vie des personnes âgées. En effet, il apparaît que leur bien être passe par le domicile plutôt qu’une entrée en institution. Les aides accordées, trop souvent méconnues, peuvent être d’un soutien non négligeable dans le financement de ces travaux qui peuvent paraître importants pour cette population. On s’aperçoit donc que lorsque tous les moyens sont mis en œuvre, la chute n’est pas une entrave au retour à domicile. En réalisant mon stage au Centre de gériatrie de Chantepie, j’ai pu accéder aux différents services qui le constituent, et j’ai donc pu côtoyer le personnel soignant. Il m’a alors confirmé, que le retour à domicile était une de leur priorité pour le bien être des personnes âgées. Ce choix, étant bien évidemment celui des personnes âgées mais aussi de leurs familles. De plus, en tant que stagiaire aux côtés de l’assistante sociale, j’ai pu rencontrer des personnes âgées hospitalisées, ainsi que leur entourage. Dans la plupart des cas, malgré des difficultés médicales, le souhait qui prédomine, est celui du retour à domicile dans les meilleures conditions et dans un temps le plus court possible. En effet, lorsqu’ est proposé le choix d’une entrée en institution, il est souvent accueilli comme un « échec » et bien souvent, les familles tentent de mettre en œuvre touts les moyens possibles pour favoriser un retour de leur parent au sein de son lieu de vie. Le retour, mais surtout par la suite le maintien à domicile, apparaît donc comme une nécessité pour la population grandissante des personnes âgées ; population parfois en période de fragilité psychologique. Le maintien à domicile est un moyen d’intégration des personnes âgées à la vie quotidienne de la société, en évitant de les regrouper dans des institutions qui parfois ne leur conviennent pas. L’intégration des personnes âgées dans la société française doit être un élément important à prendre en considération, pour permettre de pouvoir bénéficier de son savoir, de sa culture et de sa sagesse.
Catégorie: | Autre Conseiller en économie sociale et familiale |
Type de fichier: | application/pdf |
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