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Conseiller en économie sociale et familiale

Le conseiller en économie sociale et familiale (CESF) a pour objectif d'aider les adultes à résoudre leurs problèmes de vie quotidienne. Individuelle et collective, son action passe par l'information, le conseil et la formation.

JEC : La communication au sein d'une équipe en CHRS

JEC : La communication au sein d'une équipe en CHRS

L’équipe pluridisciplinaire de l’association ALIS se compose d’un directeur, d’une assistante de direction et d’une secrétaire, d’une coordinatrice, d’un service logistique composé lui d’une maîtresse de maison, d’un agent d’entretien et d’une femme de ménage. L’équipe éducative est, quant à elle, divisée entre le pôle accompagnement et le pôle CHUS (Centre Hébergement Urgence et Stabilisation). Même si les pôles sont distincts ils travaillent tous les deux ensembles et font partie de la même équipe.

Le pôle Accompagnement se compose de 4 professionnelles dont 3 éducatrices spécialisées dont une qui s'occupe exclusivement des femmes victimes de violences conjugales et une conseillère en économie sociale et familiale.

Le pôle CHUS se compose de six professionnels dont quatre monitrices éducatrices qui s’occupent de l’accueil et l’accompagnement au quotidien des personnes au CHUS et deux veilleurs de nuit.

Mon stage s’est déroulé au Pôle Accompagnement (Accueil de jour, Médiation éducative, Appartements d’urgence) mais j’ai eu la chance de pouvoir découvrir chaque service et ainsi de pouvoir témoigner de la communication entre ces services et mon implication dans celle-ci.

Chaque membre de l’équipe a une compétence singulière et n’a pas spécifiquement les mêmes missions mais ils sont tous complémentaires et ont tous le même but : un accompagnement global et de qualité du public hétéroclite accueilli.

Mais travailler ensemble à la réalisation d’un but commun ne suffit pas pour « faire équipe », il faut qu'un sentiment d’appartenance à un ensemble se développe « Un groupe de professionnels forme équipe quand il se reconnaît engagé dans une histoire qui a commencé avec la fondation de l’institution, ce que l’on en sait ou ce que l’on croit en savoir. » 1

Ainsi chaque professionnel de l’équipe ALIS Trait d’Union informé du projet d’établissement qu’il signe, et doit pour bien faire se sentir en adéquation avec les valeurs portées par l’association. En effet, travailler dans une association ou une institution implique d’accepter et d’être en accord avec le fonctionnement de celle-ci. Chaque association ne travaille pas de la même manière et il est important, pour la cohésion de l’équipe, pour la bonne coordination des actions et le bien-être du travailleur, de comprendre et de s’entendre avec l’équipe et avec les valeurs de l’institution. Cela n’exclut pas les 

différences de pratiques et parfois de points de vue qui peuvent être entendues et mises en commun lors d’Analyse des Pratiques Professionnelles (malheureusement je n’ai pas pu y participer) ou pendant les réunions et les temps informels de l’équipe.

1. Le travail d’équipe en institution Paul Fustier

Catégorie: Travaux U.F. Educateur spécialisé
Type de fichier: application/pdf
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Partenariat et réseau dans un SAVS
A travers ce dossier, je souhaite définir et approfondir les notions de partenariat et de réseau. Ces notions ne sont pas clairement définies au sein du service où j’effectue mon stage. Ce travail a permis d’interroger l’équipe et de recueillir leurs définitions du partenariat. J’ai pu confronter les constats faits par les professionnels avec les situations rencontrées sur mon terrain de stage et avec les définitions théoriques rédigées par des auteurs. Ces divers apports m’ont permis de définir le partenariat à mon sens. Cela permet d’avoir une vision théorique et pratique autour de ces notions. Je vais ici présenter un travail partenarial effectué avec l’ergothérapeute de la MPDH (Maison Départementale des Personnes Handicapées). J’ai choisit de traiter cette situation car le travail effectué a été riche, complet et a fait évoluer la situation initiale malgré l’arrêt du travail partenarial. Ce partenariat présente des atouts et des freins / contraintes à la réalisation que j’analyserai dans un second temps.
DPP : L’agressivité et la violence chez une adolescente en M.E.C.S
J’ai choisi d’effectuer mon premier stage en Maison d’Enfant à Caractère Social (M.E.C.S) car je souhaitais travailler sur l’accompagnement des enfants et adolescents. Je voulais découvrir le quotidien et observer les pratiques, le rôle d’un éducateur avec les personnes accueillies. N’ayant jamais travaillé avec des adolescents, ce stage me permettais d’analyser aussi mes réactions, mes pratiques éducatives avec eux au quotidien. De même, j’envisageais également d’observer la place de la famille en M.E.C.S et de comprendre comment l’équipe l’inscrivait dans le projet de la personne accueillie, lorsque cela est possible.
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Il convient dans un premier temps de différencier le réseau du partenariat. En effet, le réseau permet un travail de collaboration basé sur une volonté et des échanges plutôt informels. C’est un « ensemble de flux d’échanges matériels ou relationnels » . Le réseau se caractérise par des relations horizontales sans qu’un des acteurs n’occupe une place centrale. Quant au partenariat, il s’appuie fortement sur une forme définie et formalisée tel qu’un contrat ou une convention, parfois de façon tacite. Selon Fabrice Dhume, le partenariat est « une méthode d’action coopérative fondée sur un engagement libre, mutuel et contractuel d’acteurs différents mais égaux, qui constituent un acteur collectif dans la perspective d’un changement des modalités de l’action , -faire autrement ou faire mieux- sur un objet commun- de par sa complexité et/ou le fait qu’il transcende le cadre d’action de chacun des acteurs- et élaborent à cette fin un cadre d’action adapté au projet qui les rassemble, pour agir ensemble à partir de ce cadre. »
Le concept d’évaluation : une démarche en quête de sens.

Le concept d’évaluation : une démarche en quête de sens. « L’évaluation est une démarche opérationnelle : elle aboutit à un projet d’intervention, c’est un outil pour mieux travailler. » Charles de Robertis Evaluer signifie « porter un jugement sur quelque chose par référence à sa valeur supposée ou réelle. » La définition du Conseil scientifique de l’évaluation permet de mieux cerner cette démarche dans le travail social : l’évaluation serait « une activité de rassemblement, d’analyse et d’interprétation de l’information concernant la mise en œuvre et l’impact des mesures visant à agir sur une situation sociale ainsi que la préparation de mesures nouvelles». Pour Jacques Ladsous , ce serait « une estimation de la valeur, du nombre et de l’importance ou de la grandeur des choses. ». Elle repose sur des procédures de quantification de type approximatif qui s’appliquent à des phénomènes difficiles à cerner. En outre, l’évaluation n’est ni une science ni une procédure standardisée ; il s’agit d’une démarche qui est toujours en devenir, qui se construit en même temps que s’élaborent les outils qu’elle utilise, suivant des procédures programmées permettant in fine d’apprécier l’efficacité d’une action. La démarche évaluative se caractérise par des temps d’intervention spécifiques, tant au niveau global (ex-ante, concomitante, ex-post, …) qu’individuel (évaluation dynamique, clinique, étiologique, …). Elle cherche à identifier, mesurer et confronter. Alain Dumez dit d’ailleurs que cela «situe curieusement [l’évaluation] comme une vérification pertinente des objectifs construits et toujours à reconstruire». Elle prend différentes formes (grilles d’évaluation) et utilise une méthode spécifique à chaque objet étudié (méthodes « PASS », « DELPHI », « FAVARD » pour n’en citer que quelque unes). Evaluer, c’est donc mesurer. La question de la « mesure » est posée : qui et quoi ? Cherche-t-on du quantitatif ou du qualitatif ? Dans les années 70, on s’interrogeait de savoir si la nature même du travail social (schématiquement représentée par bien être et affectif) était évaluable. En 1986, le G.R.E.P mentionnait déjà la dualité de la question de l’évaluation en l’évoquant comme technique miraculeuse parée de toutes les vertus ou au contraire une volonté publique de tout contrôler totalitairement que l’on aurait chargé de tous les maux. Il préconisait face à ce dilemme d’éclaircir sa signification sur un plan épistémologique. Au milieu des années 80, le législateur à ainsi introduit l’évaluation de l’action sociale dans les textes par le biais de la loi particulière de 1986 . Cette loi a été parmi les premiers textes législatifs à introduire la notion et l’exigence de l’évaluation en travail social. L’actuelle loi du 30 juin 1975 présente d’évidentes faiblesses en matière d’évaluation de la qualité. Sa refondation devrait maintenant « obliger » les institutions à généraliser les démarches évaluatives grâce à l’établissement d’un référentiel de bonnes pratiques et émet la proposition d’obligation d’évaluation de la Qualité des prestations dispensées comme condition à la continuité de la labélisation des établissements. « Une démarche évaluative doit pouvoir répondre à deux niveaux : elle doit d’une part permettre de voir si les moyens mis en œuvre servent bien les objectifs que l’on s’est donné. Elle doit aussi apporter des éléments qui permettent d’apprécier si l’objet est pertinent au regard de la finalité. » nous dit encore Alain Dumez. N’ayant pas acquis suffisamment de légitimité scientifique face aux méthodes qu’elle emploie, l’évaluation est d’abord apparue comme un élément stratégique dans l’appréciation des interventions publiques, le bilan financier d’une action sociale constituant le mode essentiel de reconnaissance de l’intervention sociale. On essaie ainsi de mesurer dans quelles conditions une politique est une contribution au changement social, avec quel coût et avec quelles marges. Le financement du social étant pris en charge dans une large mesure par la collectivité, l’évaluation apparaît alors de plus en plus, sinon comme une exigence morale, du moins comme la contrepartie d’une meilleure utilisation des moyens qui sont consentis par les pouvoirs publiques locaux. Les caractéristiques du commanditaire sont donc devenues une des composantes du processus d’évaluation, de sorte que toute démarche d’évaluation est d’abord fonction de la commande, des outils méthodologiques qu’elle emploie et de la pédagogie qui les accompagne. A ce stade, elle allie intérêts publiques et intérêts institutionnels. La mise en œuvre d’une action d’évaluation participe également à la reformulation de la légitimité de l’intervention sociale : elle interroge les pratiques sociales des acteurs et les logiques des institutions. Face aux enjeux émergeants (en terme de qualité) des prestations tant aux niveaux législatif que concurrentiel, les associations devront se préparer à répondre à ces « nouveaux besoins » et à s’interroger sur leurs performances sociales. Pour le sociologue Maurice Tachon , chacun doit aujourd’hui s’accorder sur l’importance et la nécessité d’une évaluation. Cependant, elle pose depuis près de trente ans autant la question de la place du travailleur social que celle de l’usager.

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