LeSocial Emploi Prepa Doc Formateque

Conseiller en économie sociale et familiale

Le conseiller en économie sociale et familiale (CESF) a pour objectif d'aider les adultes à résoudre leurs problèmes de vie quotidienne. Individuelle et collective, son action passe par l'information, le conseil et la formation.

L'impact de l'image de soi des adultes sourds profonds prélinguaux sur leur processus d'autonomisation

L'impact de l'image de soi des adultes sourds profonds prélinguaux sur leur processus d'autonomisation

La surdité est le handicap qui touche le plus de personnes en France. 4,2 millions de personnes sont malentendantes ou sourdes, soit 7 % de la population. Parmi eux, près de 120000 présentent une surdité profonde. Cette surdité est presque invisible, pourtant, elle est un réel handicap pour l’insertion des personnes concernées : « Les sourds, comme des millions de personnes souffrant d’une déficience, errent sur les bords du chemin tracé par une société mal dans sa peau (…). Concernant les personnes sourdes, la problématique est la même que pour les autres personnes en situation de handicap : l’environnement est le facteur handicapant, alors qu’on veut nous faire croire que seule la nature de la déficience est la cause de l’exclusion. » Cette situation m’a interpellée et pour mieux l’appréhender, au cours de la formation du BTS en économie sociale et familiale, j’ai intégré l’équipe de bénévoles de l’Association Départementale pour l’Insertion des Sourds à Chambéry. Je connaissais peu cette population, pourtant mon désir de mieux la connaître datait de plusieurs années. Plus jeune, j’avais suivi des modules de formation Langue des Signes, puis par la suite, mes démarches professionnelles et mes contraintes familiales m’avaient freiné dans mon élan. Cette expérience m’a donc permis d’atteindre mon objectif. J’ai ainsi apporté mon soutien dans le cadre du développement de projet pour finalement accéder au poste d’agent de développement dans cette même association. Les relations professionnelles entretenues avec les adultes sourds m’ont permis de prendre conscience que la surdité profonde prélinguale était un handicap qui fragilisait leur autonomisation et facilitait la sujétion à autrui. Soucieuse d’accompagner ces personnes dans le développement de leurs potentialités, cette problématique m’a interrogée, aussi j’ai naturellement orienté cette recherche autour du questionnement suivant : dans quelle mesure la surdité peut-elle freiner l’autonomisation des adultes sourds profonds prélinguaux ?

Catégorie: Mémoire Conseiller en économie sociale et familiale
Type de fichier: application/pdf
Historique du document:

0

Licence

Chacun des éléments constituant le site SocioDoc.fr sont protégés par le droit d'auteur. Il est donc strictement interdit d'utiliser, reproduire ou représenter même partiellement, modifier, adapter, traduire, ou distribuer l'un quelconque des éléments.

En cochant la case ci-dessous, j'accepte les conditions générales d'utilisation de SocioDoc.fr.

Accepter le terme et la condition

Documents associés

l' Accompagnement en association intermédiaire
Dans le cadre du module « L’intervention auprès des personnes », j’ai choisi de présenter 2 situations d’accompagnement qui se sont déroulées pendant la même période. Les 2 personnes, aux personnalités très différentes, avaient au départ sensiblement le même projet professionnel mais d’après moi, un potentiel différent pour le mener à bien. Ces situations m’ont interpellée sur plusieurs points et m’ont conduite à réfléchir sur ma façon de travailler avec le public que je reçois. Voici certains thèmes qui seront abordés : Sur quels critères ai-je décidé d’inscrire une personne en association intermédiaire ? La posture de l’accompagnement : identification, transfert… ? L’importance de la demande exprimée au départ et l’adhésion à un cadre, à une démarche d’accompagnement. - Les « outils » : la nécessité de s’adapter à chacun - Recadrer un accompagnement, renégocier des objectifs… - Les limites de l’accompagnement - La gestion des conflits
L'importance du repas en famille
Dans notre société, on s’aperçoit qu’il y a une monté de l’individualisme et cette hausse se répercute-t-elle au sein des familles et plus particulièrement sur la place du repas, qui a toujours eu beaucoup d’importance, mais aujourd’hui en a-t-elle toujours ? Le rituel fait partie des repas, du plus «cérémonial», aux habitudes les plus ordinaires de la vie de tous les jours. Il répond en effet aux critères énoncés par Wolin et Bennet (1984) pour qu'une habitude puisse être qualifiée de rituel: régularité, stéréotypie, cohésion, charge émotive et importance subjective. Une série de règles implicites détermine les heures de repas, leur fréquence, le lieu où on les prend, le temps que l'on y consacre, les personnes qui y prennent part, les places à table, le rôle de chacun, la succession des mets... Autant routines que rituels, ces règles font partie du «cela va de soi» par lequel chaque culture nationale se distingue des autres. Les habitudes alimentaires et les comportements sont aussi empreints de symbolisme et d'émotivité partagée.
Quel impact l’incarcération a-t-elle sur la parentalité ?
La prison produit une rupture physique entre les personnes détenues et leurs proches mais elle doit s’attacher, dans le même temps, à les préserver d’une rupture affective. Le traitement de cette question des liens familiaux des détenus est, alors, forcément difficile à résoudre. La sociologie carcérale s’est très souvent focalisée sur les relations sociales dans l’institution pénitentiaire. Pourtant, considérant les effets de l’incarcération d’une personne sur son entourage, j’ai eu le désir d’en apprendre davantage sur cet impact familial.
L'accompagnement des adultes illettrés dans une démarche de ré-apprentissage

La prise de conscience du phénomène de l’illettrisme, c’est à dire la prise de conscience que des personnes puissent toujours se trouver en grandes difficultés dans leur quotidien face à la lecture et/ou l’écriture et ceci malgré les évolutions du système scolaire, n’a débuté que dans les années 70. La politique de lutte contre l’illettrisme ne se met donc en place qu’à partir du milieu des années 80 par le biais de la création du Groupe Permanent de Lutte contre l’Illettrisme.

Connexion

Conseiller en économie sociale et familiale

Abonnement

Recherche