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Conseiller en économie sociale et familiale

Le conseiller en économie sociale et familiale (CESF) a pour objectif d'aider les adultes à résoudre leurs problèmes de vie quotidienne. Individuelle et collective, son action passe par l'information, le conseil et la formation.

Stage de découverte A. (enfants autistes)

Stage de découverte A.  (enfants autistes)

Avant de commencer mon stage pratique, je n’avais jamais travaillé auprès de personnes handicapées. Lorsque j’ai eu la confirmation de mon stage, j’ai eu beaucoup d’appréhension car je me posais des questions concernant mes capacités face à ce handicap en particulier. J’allais effectuer mon stage auprès d’adultes autistes et je ne connaissais de l’autisme, comme beaucoup de personnes, que le film « Rain Man » ; j’ai très vite compris que la réalité était tout autre.

QU’EST-CE QUE L’AUTISME ? L’autisme est un trouble envahissant du développement (TED) qui débute dès les premières étapes de la vie et qui entraîne de graves difficultés en particulier dans la communication avec son entourage. La voix et le geste, formes les plus directes de la communication, n’ont pas le même sens pour la personne autiste et pour nous. L’autiste ne peut accorder à un cri, à un signe ou à autrui, la valeur que nous avons coutume de lui donner. Il émet et reçoit peu de signaux qui soient au diapason de tout le monde. Ce don lui manque depuis son plus jeune âge. S’il paraît retiré en lui même, s’il semble prendre ses mains pour des oiseaux ou s’il trouve plus de réconfort dans un morceau de ficelle que dans des bras accueillants, il ne faut pas croire qu’une personne autiste refuse notre présence ou le monde qui l’entoure. Les personnes autistes ont dû se construire un monde sans aide, malgré l’affection dont elles ont été entourées. C’est un monde de solitude dont on peut cependant leur permettre de sortir si nous leur en donnons les moyens. HISTORIQUE Le centre est né après l’échec d’un projet de classe en collège dans les H soutenu par PRO AID AUTISME. Après cet échec, la classe « TEACCH » allait s’installer début avril 1989 dans un appartement du 15 ème arrondissement de P. Le premier centre doit sa survie aux travail de bénévoles, aux dons de particuliers ainsi qu’à ceux de fondations telles que PBAS, FRANCE TELECOM mais aussi certaines petites entreprises avec des subventions modestes. La première structure a fonctionné hors agrément pendant plus de trois ans avec cinq jeunes. En 1990, le centre prend l’appellation de « A ». Les personnes concernées sont des adolescents et des adultes autistes (définition DSM III) c’est à dire des personnes présentant des troubles graves de la communication et de la relation intervenus précocement et rendant problématique les apprentissages habituels. Dès sa création, le centre A a eu pour objet de favoriser, par l’éducation, l’insertion sociale de jeunes handicapés atteints d’autisme et de troubles globaux du développement de la communication. Il a la dénomination administrative de M.A.S de jour.

Catégorie: Rapport de stage Educateur spécialisé
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Documents associés

L'éducateur en prévention spécialisé

Mon expérience de stage en Prévention Spécialisée m'a souvent amené à considérer les difficultés d'insertion rencontrées par la population d'un quartier, notamment les jeunes, dans leurs dimensions collectives et individuelles. Les jeunes rencontrés connaissent d'importantes difficultés d'insertion sociale et professionnelle. Ils se sentent exclus, rejetés, blessés dans leur narcissisme car inutiles au fonctionnement de la société. Ils se montrent alors inactifs, passifs et révoltés. Cette "oisiveté" de la jeunesse est mère de tous les maux. Aux situations d'échecs scolaires et de non-accès à l'emploi, se greffent alors des comportements délinquants, violents, revendicatifs. Ces jeunes éprouvent aussi une difficulté à se situer dans le temps, à se projeter dans l'avenir. Leurs rapports à la règle et à la loi sont souvent perturbés

DPP dans un centre pénitentiaire aux Philippines
J'ai fait le choix de partir aux Philippines pour mon stage de troisième année d'éducateur spécialisé. Partir oui, mais pourquoi ? Faire un stage à l’étranger, c’est l’occasion de questionner mes pratiques professionnelles, de confronter ma perception de l’action sociale dans un pays et une culture qui m’est étrangère. C’est, à titre personnel, la perspective de m’intégrer temporairement dans une société aux codes sociaux différents et éprouver mes aptitudes à m’adapter. C’est, d’une certaine façon, sortir de ma zone de confort pour aller vers l’inconnu. Parce que le contexte de la formation, si il amène à penser sa démarche éducative, n’implique pas de s’abstraire du monde de l’action. Bien au contraire, il invite à s’y immerger en même temps que s’en retirer. La situation de stagiaire à l’étranger accentue cette dynamique, de part cette circonstance atypique. Elle le sera d'autant plus que le terrain de stage que j'ai choisi sera l'enceinte d'une ferme pénitentiaire sur l'île de Palawan où vivent un petit nombre de familles de prisonniers. Elle le sera aussi par l'absence d'équipe professionnelle à mes côtés au quotidien avec pour seule confrontation d'idées mon camarade de classe et binôme dans cette aventure. Le challenge sera donc de pouvoir agir, à mon niveau, sur les vulnérabilités en retissant un lien entre l'ONG Alouette Foundation qui nous accueille et les familles de prisonnier ainsi que mettre en avant le quotidiens de leurs enfants et leurs perspectives de scolarisation. Choisir l'île de Palawan aux Philippines c'est, dans les représentations collectives, choisir l’exotisme, les paysages merveilleux. Choisir de s'y rendre pour une mission de stagiaire auprès d'une ONG œuvrant auprès des familles les plus précaires pour maintenir la scolarité des enfants c'est découvrir la face cachée du décor. Celle que le touriste ne veut pas voir lorsqu' descend de l'avion pour se rendre sur les plages de sable blanc et surtout (comme les guides le conseil) ne pas s'arrêter dans des villes comme Puerto Princesa (la capitale de Palawan) au risque de ternir le tableau du séjour en y découvrant la pauvreté qui y règne. Qui le lui reprocherait, moi-même n'était pas préparé à cette cruelle confrontation. Il tient alors à l'éducateur à ne pas se laisser submerger par les émotions mais à s'inscrire dans une démarche existante de solidarité structurelle dans le tissu partenariat local. L'association Alouette s'inscrit dans ce réseau et y occupe une place non négligeable. Pour resituer les conditions de vie aux Philippines quelques chiffres s'imposent. Les Philippines, pays constitué de 7107 îles, sont le deuxième plus grand archipel au monde. Actuellement il y a 99,13 millions d'habitants et le taux d'alphabétisation est de 93%. De fortes inégalités existent entre les individus, notamment entre la tranche de population ayant des revenus élevés et la tranche la plus pauvre. Le salaire moyen est de 230€ par mois.
Stage au centre départemental de l'enfance
Chaque éducateur a en référence environ deux adolescents et deux autres adolescents en co‐référence. Le référent s’attache au suivi individuel des adolescents. Ce suivi passe par la recherche, la collecte et la synthèse d’informations concernant le jeune et son parcours, sa famille et son histoire familiale. Il prend également en compte les demandes et les besoins de l’adolescent, l’observation personnelle du référent et celle de l’équipe pluridisciplinaire, et ce, pour fixer des objectifs de travail et de construction d’un projet individualisé. C’est le rôle du référent de coordonner (et non d’être seul) les différents interlocuteurs amenés à intervenir dans la situation de l’adolescent (parents, famille, référent ASE, médecins, psychologues, professeurs…). Le référent s’informe et informe, se saisit d’espaces de réflexions pour accompagner au mieux l’usager, et prend des décisions en adéquation avec le projet individuel de celui‐ci.
Stage auprès d’un public en situation d’addiction
J’ai pu au cours de mon stage, rencontrer Terry et mettre en place avec lui une médiation éducative suite à un acte de consommation d’héroïne à l’intérieur des locaux sur laquelle je reviendrai au cours de cet écrit. Terry était à la rue et rencontrait beaucoup de difficultés et consommait plusieurs produits, héroïne et antidépresseurs. Le discours éducatif semblait sans effets sur lui et il répondait par pure provocation qu’il « voulait crever ». Je discutais avec lui parfois de manière informelle, comme décrite plus haut.

Il me faisait part de ses problèmes, son moral au plus bas, l’âpreté de la vie dans la rue. Il avait parfois des élans de motivation dont on pouvait constater l’évanescence vu l’état dans lequel il venait le lendemain. Finalement, la relation éducative trouvait sa limite et l’équipe ne pouvait constater que son autodestruction. Oui, la relation se construit autour de la parole, mais celle-ci a parfois besoin d’être médiatisé par un autre moyen. Cette histoire d’une « relation éducative » entre Terry et moi va prendre la forme d’une médiation éducative.

En réparation de son acte de consommation, Terry se verra offrir le choix de repeindre la salle d’accueil avec mon aide, ce qu’il accepte de faire car il risquait sinon d’être exclu temporairement et ne plus avoir de méthadone. Finalement, Terry se retrouvait devant son « fait accompli » et ne pouvait plus fuir sans en subir les conséquences. A travers ce moment de médiation, j’ai pu instaurer une relation avec Terry en mettant un cadre passant par une contractualisation entre lui et le CSAPA. J’ai pu fonder une relation qui se trouvait cette fois médiatisé par un but commun. Pendant la médiation, ce lien qui se construisait au fil de notre travail, nos pauses cigarettes ou l’écoute de musiques que nous avions en commun m’a permis de remettre Terry au centre du CSAPA. Il a pu me faire part de ses difficultés et de sa volonté de s’en sortir. C’est ce désir que j’essaie de saisir en vol, ce désir bâillonné par le produit mais là, le contexte n’est plus le même lorsqu’il en fait part. J’en profite pour lui proposer un rendez-vous avec l’assistante sociale avec qui il a l’habitude de travailler. Comme c’est une histoire qui se termine bien, Terry revient au CSAPA « clean » et nous pouvons être de nouveau dans une relation « constructive ». Il vient à son rendez-vous auquel j’assiste avec l’assistante sociale, et c’est par le biais de ce rendez-vous que Terry intégrera plus tard une maison relais.

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