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Conseiller en économie sociale et familiale

Le conseiller en économie sociale et familiale (CESF) a pour objectif d'aider les adultes à résoudre leurs problèmes de vie quotidienne. Individuelle et collective, son action passe par l'information, le conseil et la formation.

L'accès à un premier logement autonome pour les jeunes de 18 à 24 ans : une étape vers la citoyenneté

L'accès à un premier logement autonome pour les jeunes de 18 à 24 ans : une étape vers la citoyenneté

Aujourd’hui, la situation matérielle des jeunes est moins confortable qu’il y a trente ans. L’allongement des études, l’insertion sur le marché du travail moins aisée et moins stable en raison du contexte économique (chômage, précarité de l’emploi) les obligent de fait, à retarder leur insertion sociale et leur autonomie, n’ayant pas encore acquis ce que certains sociologues désignent comme les « attributs de la vie d’adulte », à savoir un travail, un logement, une vie de couple . L’insertion dans le marché du travail reste l’un des attributs principaux puisqu’il génère une source de revenus indispensable à tout désir d’autonomie. Cependant, il ne faut pas écarter l’attribut « du logement » puisqu’en cas de non-stabilisation de la situation professionnelle, l’accès à un logement autonome devient alors une alternative d’insertion sociale. Pourtant, le marché locatif des grandes « cités » ne favorise pas cette insertion en raison de l’écart entre les revenus de cette catégorie de la population et les loyers pratiqués. Il semblerait également que les dispositifs d’aide au logement existants ne suffisent pas à palier la précarité économique que rencontrent certains jeunes en cours d’insertion professionnelle.

La première étape serait l’accompagnement social collectif, décrit plus haut, qui permettrait à une bonne partie des jeunes d’avoir accès à une formation fiable et efficace aux droits et devoirs de citoyen pour assumer leur prise d’autonomie. Les deux autres étapes permettraient aux jeunes ayant peu de repères, de rétablir et de renforcer leur lien à la société par un accompagnement social individuel. Le travailleur social effectuant cet accompagnement serait donc une personne relais. Il tenterait d’« introduire » le jeune dans la société, en lui donnant la possibilité de maîtriser tous ses droits et devoirs, à son rythme, Il amènerait le jeune en s’appuyant sur son potentiel à prendre confiance dans ses décisions, à développer son affirmation de soi, à acquérir son autonomie par son projet logement. Ce travail peut demander du temps, il n’est pas garant non plus de résultat dans l’accession à un premier logement (le frein financier s’il n’a pu être résolu empêchera tout projet de logement) mais il peut apporter des bases, des fondations pour aider le jeune à mobiliser son potentiel.

Catégorie: Mémoire Conseiller en économie sociale et familiale
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Dans le cadre de ma formation de conseillère en économie social et familiale et de la réalisation de mes stages pratiques, j’ai convenu de poser mon regard sur le public des familles monoparentales, régulièrement rencontrées dans les institutions et structures. Ce public a suscité mon intérêt tout au long de ma formation car ces situations de monoparentalité sont de plus en plus visibles et sont le reflet d’une évolution de la famille. La définition la plus proche de mon point de vu s’orient e vers celle de l’Insee soit : « Une famille monoparentale comprend un parent isolé et un ou plusieurs enfants célibataires (n'ayant pas d'enfant)1»

On comptait 680 000 familles monoparentales en 1962, 1,5 million en 1999, pour arriver à environ 2 millions aujourd’hui. Soit une progression de plus de 50 % en une cinquantaine d’années. La première question que j’ai formulé est : « Quelles sont les réelles difficultés et les conséquences que doivent surmonter les familles monoparentales? »

La sensibilité des familles monoparentales à la pauvreté est d’autant plus forte que la situation de parent seul génère des surcoûts. Les dépenses liées au logement pèsent particulièrement lourd dans le budget des familles ainsi que les modes de garde (Herpin & Olier, 1998), et cela même si les transferts sociaux réduisent fortement la pauvreté économique de celles-ci.

L'insertion professionnelle des jeunes de 18 à 25 ans
« Derrière les problèmes d’emploi et d’insertion apparaissent les bouleversements profonds dans le rapport entre les jeunes et la société. Nous ne prenons pas assez conscience de la globalité du phénomène et nous le rapportons trop exclusivement au problème de l’emploi ou à la spécificité d’une culture propre aux jeunes. L’accès à l’emploi ne semble plus fonctionner comme le mode d’accès à l’âge adulte. Ce n’est plus le rite d’initiation qu’il était autrefois : le fait que les jeunes se trouvent devant un avenir aussi incertain est relativement nouveau. S’il reste de l’espoir et du désir, la notion de projet n’a guère de sens dans un monde sans emploi. Dès lors, les jeunes disposent de moins de références pour se construire une identité tant individuelle que collective. » Jean-Baptiste de Foucault, commissaire au plan, 1993. Depuis 1980, la France est entrée dans une période difficile dite « de crise ». De grandes mutations touchent notre société et essentiellement les jeunes générations : chômage massif et précarisation des emplois. Les jeunes ont de plus en plus de mal à s’insérer dans la vie active et leur parcours d’insertion est souvent tumultueux.
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Le sigle SDF est aujourd’hui communément employé en France pour désigner la population sans domicile fixe. Derrière ce terme, nous oublions trop souvent qu’il y a une personne humaine. Ces personnes ne sont pas nées SDF, elles sont arrivées dans la rue, la plupart du temps, à cause d’un passé difficile ou d’une rupture dans la vie (enfance difficile, divorce, chômage). Selon l’Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques (INSEE) , une personne est dite « sans domicile » un jour donné si elle a été, la nuit précédente, dans l’une des deux situations suivantes : soit elle a eu recours à un service d’hébergement, soit elle a dormi dans un lieu non prévu pour l’habitation (rue, abri de fortune, gare, centre commercial, cage d’escalier, voiture…).
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