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Conseiller en économie sociale et familiale

Le conseiller en économie sociale et familiale (CESF) a pour objectif d'aider les adultes à résoudre leurs problèmes de vie quotidienne. Individuelle et collective, son action passe par l'information, le conseil et la formation.

Par quelle mesure la notion de « violence » en institution émerge-t-elle ?

Par quelle mesure la notion de « violence » en institution émerge-t-elle ? La violence est un concept bien compliqué à définir, polysémique. En effet, elle présente différentes formes et chacun la délimite subjectivement. La violence peut être physique, morale, verbale etc.…Selon BERGERET, la violence chez les patients ayant des troubles résulte de la partie mal intégrée de la violence primitive, fondamentale, celle qui est naturelle vitale dès les premiers moments de l’existence. Différentes causes peuvent être à l’initiative de comportements violents. Cette violence, de part ses frontières très vagues, peut être malheureusement parfois invisible et furtive. Dans le cadre de mes expériences passées, j’ai pu observer différentes formes que l’on peut qualifier de « violence ». Ces comportements émergent entre les résidents mêmes mais existent aussi dans la relation accompagnant-accompagné. Dans ce métier, la fonction de l’écoute a une place très importante, voir primordiale. Joseph ROUZEL dit que « dans cet espace de l’écoute, l’autre énonce des demandes qui sont à prendre au pied de la lettre. Non pas pour s’y précipiter mais pour permettre au sujet de tourner autour, de l’incarner ».
Catégorie: Travaux U.F. Educateur spécialisé
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Economie solidaire SEL et RERS

Les exemples ne manquent pas, et chacun y va de sa formule. Le point de départ étant de produire et/ou échanger sans argent. La forme première et la plus archaïque se nomme certainement « don et contre-don » et pourrait s’appeler ensuite le bénévolat : de nombreuses personnes sont disponibles pour rendre service à autrui, sans souhaiter de rémunération. Pourtant, tout le monde ne sait pas forcément comment se rendre utiles, et par ailleurs de nombreux besoins ne sont pas satisfaits, de nombreuses activités profitables ne sont pas assurées. L’intérêt est donc d’imaginer la mise en relation, en réseaux, de l’offre et la demande dans un cadre précisé. Bien que la législation soit peu et mal définie, les actions entreprises sont nombreuses : Centre National du Volontariat, Le Parrainage, Les maisons de chômeurs, Les jardins familiaux, Les gardes réciproques, La téléassistance de voisinage, Les cantous… Nous nous attarderons ici sur deux actions particulières, piliers de l’économie solidaire : Les Réseaux d’Echanges Réciproques de Savoirs et les Systèmes d’Echanges Locaux.

DPP dans un Centre de Soins d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie en ambulatoire
Pour cela, l’éducateur n’est pas seul. En effet, l’accompagnement social et éducatif spécialisé, aussi pertinent soit-il, ne peut faire l’économie du travail en équipe et en partenariat et en réseau. Je pense qu’il s’enrichit des apports des professionnels, qu’ils soient intra ou inter-institutionnels.
Par la multiplicité des champs d’intervention, des problématiques et des publics, j’ai dû ajuster en permanence mes pratiques professionnelles et étoffer ma capacité d’adaptation. Ce dossier montre une fois de plus combien la relation est la pierre angulaire du métier d’éducateur spécialisé. Par sa qualité relationnelle, l’éducateur construit son action. La pertinence et la réussite de celle-ci dépendent selon moi de la prise en considération des désirs et envies des usagers. Pour conclure, j’aimerai souligner que l’humain est un être singulier qui nécessite un questionnement permanent pour être « apprivoisé » et déchiffré. Comment puis-je envisager un mieux-être des usagers si je ne fais l’effort de le découvrir dans son altérité ?
DPP: le groupe au quotidien
J’ai donc réalisé mon premier stage en internat à l’IME dans le groupe des petits. Celui-ci était composé de dix enfants à mon arrivée dont un jeune présent temporairement (en guise de sanction, ayant cherché constamment le conflit avec les éducateurs de son groupe ainsi que certains jeunes le constituant). J’étais alors encadrée par un éducateur spécialisé et un moniteur –éducateur. Le jour de mon arrivée, après avoir assisté à la réunion quotidienne du lundi avec l’ensemble de l’équipe d’internat et dirigée par le chef de service, je fus guidée à l’étage où résidait le groupe que j’allais suivre pendant près de trois mois. Je pris le goûter avec eux et fis plus ample connaissance au moment su repas qui constitue, j’allais bientôt le découvrir, un véritable moment d’échanges éducateurs - enfants (que ceux-ci soient spontanés : les enfants manifestent le besoin d’évoquer leur week-end ou leur journée ou provoqués, par des questions de l’éducateur).
Projet d'animation en CHRS
Avant leur arrivée au CHRS, la plupart des hommes ont connu des parcours d'errance, ils dormaient tantôt dans les centres d'accueil d'urgence tantôt dans la rue. Etaient associées à ces conditions de vie, la violence, l'humiliation, la peur. Il était impossible pour ces hommes de se projeter dans l'avenir, les jours étaient des combats perpétuels pour savoir où, quand et comment ils allaient pouvoir dormir, manger... Concernant le sentiment d'appartenance, ces hommes bien qu'isolés se retrouvaient côte à côte d'autres personnes aux conditions de vie similaires, et aux vécus douloureux. Ils appartenaient alors à ce groupe en marge de la société. Dans la rue, les résidents étaient confrontés au regard de la société. Ce regard était souvent vécu comme disqualifiant quand il existait. Un autre sentiment était aussi parfois ressenti, celui de ne plus exister au regard de la société, du monde qui les entoure. En effet, certains résidents expriment le fait que dans la rue ils n'étaient parfois qu'un décor devant lequel les gens passent, ne s'arrêtent pas , les évitent, ne les regardent surtout pas.

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