Je fais l’hypothèse que :
- les personnes en situation de handicap mental ressentent un certain mal être à vivre dans un lieu isolé. Cet isolement peut avoir comme conséquence un manque d’initiative et une communication difficile, qui à long terme les maintiennent dans cette situation,
- que pour la plupart des résidants, leur cercle d’ami est réduit aux occupants du foyer et d’autre part, que leur famille reste très présente,
- que les résidants se sentant le plus épanouis sont ceux qui participent activement aux ateliers proposés.
Les émotions, les sentiments, les affects sont difficiles à étudier, il faut faire preuve de congruence afin de les analyser, le risque de tomber dans l’interprétation est grand.
Les résultats de la présente étude nous amènent à considérer que le sentiment de solitude ressentie par des personnes handicapées mentales est un critère essentiel du bien être psychologique.
Les sujets de bon niveau rencontrent des difficultés quant à l’acceptation de leur situation, cela va au-delà du handicap, il s’agit de la vie en Institution, leur avenir les préoccupe, ils ressentent la solitude comme un isolement.