Le travail avec les familles
Sébastien avait vingt ans lorsque je commençais à travailler à l’internat. Il émanait de lui une tension palpable prête à exploser à chaque instant. Cela arrivait périodiquement qu’il ait des excès de violence. En « bon » professionnel que je suis, j’ai appliqué des « recettes » que j’avais acquises par l’expérience et les formations.
Après deux mois de « bonnes » écoutes, de « bonnes » observations, de « bonnes » analyses, de « bonnes » connaissances de son dossier, de « bons » échanges avec mes collègues de la « bonne » équipe pluridisciplinaire, je revendiquai auprès des parents de Sébastien, lors d’un entretien informel que cela se passait très bien avec lui. C’était le cas, il participait aux activités.
Il faisait ce qu’il devait faire comme tout à chacun dans sa vie quotidienne. On parlait de son avenir (Sébastien a d’importantes capacités d‘apprentissage qui correspondent à celles nécessaires pour un poste en établissement et service d’aide par le travail (E.S.A.T)).