LeSocial Emploi Prepa Doc Formateque

Conseiller en économie sociale et familiale

Le conseiller en économie sociale et familiale (CESF) a pour objectif d'aider les adultes à résoudre leurs problèmes de vie quotidienne. Individuelle et collective, son action passe par l'information, le conseil et la formation.

stage de découverte à l'Accueil Mère et Enfant d' H

stage de découverte à l'Accueil Mère et Enfant d' H

Avant propos 1 – Lors de ma recherche, j'ai découvert deux type de tutelles aux prestations sociales : - La Tutelle aux Prestations Sociales Familiales - La Tutelles aux Prestations Sociales Adulte Mon stage ayant eu lieu en structure accueillant des mères avec leurs enfants et la tutelle qui les concernait étant la Tutelle aux Prestation Sociales Familiales. J'ai choisi de traiter essentiellement de cette dernière. Toutefois, les similitudes et les rapports entre la Tutelle aux Prestations Sociales Familiale et la Tutelle aux prestations Sociales Adulte m'amèneront à évoquer les deux à la fois, sans entrer dans le fonds de l'étude de la Tutelle aux Prestations Sociales Adultes. A savoir que quelques points pourront rester confus vis à vis de cette dernière. 2 – Lors de mes discussions avec des collègues durant mon stage ou lors de mes recherches, plusieurs termes furent utilisés : Tutelle aux Prestations Familiales, Tutelle aux Prestations Sociales Familiale, Tutelle aux Prestations Sociales Enfant. Tous ces termes parlent de la même mesure et sont utilisés suivant les circonstances. Le terme que j'ai délibérément choisi est celui de Tutelle aux Prestations Sociales Familiale. Il exprime à la fois le fait que la mesure est en rapport avec les prestations sociales, c'est à dire un domaine financier, et le fait que cette prestation concerne autant l'enfant que l'adulte et par conséquent la famille entière. I – Étude de la tutelle aux Prestations Sociales Familiale 1 – Évolution historique de la Tutelle aux prestations Sociales Familiale C'est en 1938 que fut créer la première disposition permettant à la caisse de compensation, après enquête, de suspendre ou de retarder le versement des prestations aux familles élevant leurs enfants dans "des conditions d'alimentations, de logement et d'hygiène manifestement défectueuse" . On peut d'ors et déjà remarquer que cette formule est toujours d'actualité et a été reprise dans la loi du 18 octobre 1966, toujours en vigueur actuellement. Cette première mesure plus répressive qu'aidante, ne proposé pas de solution pour la famille et même, la privé de ressource parfois indispensable. Dés l'année suivante, la loi prévoira que la prime de naissance non versées pour les raisons citée au dessus, pourra être reversé, entre autre, à une personne qui devra l'utiliser pour le bien de l'enfant. C'est la première allusion faite à une tierce personne ( à l'époque seulement vis à vis de la prime de naissance ) qui deviendra plus tard le Tuteur. C'est en 1940, par le décret-loi du 24 avril, que la disposition sera étendu à l'ensemble des allocations. En 1942 , la notion de Tuteur entre dans les textes et s'y ajoute une mission claire : affecter les allocations familiales aux besoins exclusifs des enfants mais aussi à ceux des familles qui ont eu en charge de les élever. Ici ont peut remarquer que la notion s'étant aux familles qui éduquent les enfants, notion importante qui fait apparaître un premier soucis éducatif. En 1945, le juge des enfants fut créé et c'est par la loi du 22 août 1946 qu'il lui est donné compétence pour décider de la mise sous tutelle des allocations. Les parents qui subissaient cette mesure étaient alors "indignes(…),déficients ou incapables" C'est en 1966 que fut voté une loi tenant compte de l'évolution des contextes social et juridique. Il faut signaler que le gouvernement de l'époque avait d'abord pour objectif de réglementer l'utilisation des prestations sociales en tant que fond publique. Ce n'est que lors des discussion à l'assemblée nationale que furent apporté des modifications visant un aspect humain de la mesure que nous expliquons dessous.

Catégorie: Rapport de stage Educateur spécialisé
Type de fichier: application/pdf
Historique du document:

0

Licence

Chacun des éléments constituant le site SocioDoc.fr sont protégés par le droit d'auteur. Il est donc strictement interdit d'utiliser, reproduire ou représenter même partiellement, modifier, adapter, traduire, ou distribuer l'un quelconque des éléments.

En cochant la case ci-dessous, j'accepte les conditions générales d'utilisation de SocioDoc.fr.

Accepter le terme et la condition

Documents associés

Stage en IMP

Tout d’abord, il me semble nécessaire d’expliquer le choix de mon orientation pour ce premier stage. Comme son intitulé le précise, ce stage doit être une « découverte », découverte d’un public, découverte d’une technique éducative, pour ma part j’ai opté pour un public qui me posait questions et pour lequel j’avais des représentations. En effet, jusqu’à présent je n’ai eu l’occasion de travailler qu’auprès d’enfants ou adultes handicapés mentaux et je me représentais les personnes polyhandicapées comme des personnes avec lesquelles il y avait peu de possibilités. Mais, les représentations, bien que légitimes, sont souvent bien loin de la réalité. Sachant cela, j’ai voulu confronté les représentations que je me faisais du travail de l’éducateur spécialisé auprès d’enfants infirmes moteurs cérébraux à la réalité du terrain.

Rapport de stage dans une CLIS
J'effectue mon stage de première année de formation au sein de l'école publique de la Mutualité à Nantes, où j'ai intégré une CLIS (Classe d'Inclusion Scolaire). Elle est catégorisée CLIS 1, car elle accueille des élèves dont la situation de handicap procède de troubles des fonctions cognitives ou mentales ; en font partie les troubles envahissants du développement ainsi que les troubles spécifiques du langage et de la parole. Ce dossier est présenté autour de deux axes : - le cadre légal et juridique autour de la question de la scolarisation des enfants en situation de handicap : il est construit à partir de lois spécifiques ou plus générales, impliquant l’État comme acteur incontournable, mais aussi des organismes, décisionnaires et consultatifs. - l'organisation et le fonctionnement de cette classe, liés à l'Éducation Nationale et à la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées). Afin de mener à bien ce travail, je me suis lancée dans diverses recherches, via les différents médias à ma portée (internet, ouvrages), différentes sources (Ministère de l'Education Nationale, Legifrance, dans le contenu des cours, manuels et guides sur le sujet de la scolarisation des élèves handicapés), que j’ai pu trouver au centre de documentation de l'école, auprès de ma référente professionnelle. Au niveau législatif, je me suis reposée sur le Code de l’Éducation, qui regroupe les textes importants de l’Éducation nationale, mais également sur le Code de l'Action Sociale et des Familles, qui concerne les textes du Ministère de la Santé. Mes difficultés ont été de trier ces nombreuses informations et de comprendre la complexité de fonctionnement et d’organisation d’un dispositif comme celui de la CLIS. La classe est composée de 12 élèves, 8 garçons et 4 filles, de 7 à 12 ans. 4 enfants ont une notification IME : 2 sont en attente de place (dont un élève trisomique), 2 ont une notification IME avec un temps partagé en CLIS. Ce sont des élèves qui présentent des difficultés d'ordre cognitives (maîtrise du langage, mémorisation…), des troubles psychiques, des problèmes de comportements, ou encore des tendances dépressives pour trois d'entre eux. Aucun élève ne bénéficie d’un suivi par un SESSAD pour le moment, même si les démarches ont été lancées par l’enseignant référent et les familles. Cela peut évoluer en cours d’année.
Stage dans un Institut medico éducatif
Pendant mon stage de 10 semaines, j'ai assisté au quotidien d'un éducateur spécialisé qu’il s’agisse de son travail en équipe et de son rôle individuel dans le cadre d’un internat de jeunes déficients intellectuels. J’ai été intégré sur l’appartement de Feytiat avec une capacité d’accueil de 6 jeunes et une équipe de 2 éducatrices. J’ai tout de suite été confronté à la réalité du terrain ce qui m’a permis de peaufiner ma formation pratique sur des moments d’internat. J’ai observé et participé à la dure mais aussi agréable mission de l’éducateur d’internat. Les jeunes de l’appartement sont des jeunes adultes âgées de 17 à 18 ans donc l’appartement est un projet d’autonomie quotidienne, de socialisation, d’orientation et de préparation à la vie futur d’adulte. Ils suivent la section Improbe pour affiner leur projet d’orientation et de futur adulte. Avant le début de mon stage, j’avais des appréhensions par rapport à la distance des jeunes face à l’âge des usagers et du mien (assez proche!). Mais je me suis vite rendu compte que mes gestes, mes attitudes ne trahissait pas mon jeune âge. Et que les jeunes respectent la distance, mon rôle de stagiaire et de futur professionnel que j’avais mis en place au court de ce stage.
L’Itep et l’ouverture sur le milieu scolaire ordinaire
Tout d’abord, on peut noter que le travail entre l’ITEP et cette école de secteur tient d’un travail de coopération de longue date. En effet leur proximité sur le territoire permet à l’école et à l’ITEP de s’organiser facilement pour des rencontres entre professionnels pour faire des bilans de leur coopération de manière générale, mais aussi de mettre en place facilement les réunions d’Equipe de Suivi de Formation. Cela a permis de rendre compte de la réactivité des acteurs de secteurs par rapport à Raphaël. Cette relation régulière permet des avantages par rapport à la souplesse et à l’organisation de temps scolaires adaptés aux besoins de Raphaël. On peut aussi mettre en avant que l’ITEP a répondu positivement aux demandes des parents et de l’enfant, ce qui respecte le cadre légal apporté par la loi de 2002-2, respecte le droit des usagers et favorise l’enfant à se tourner vers l’extérieur.

Les limites observées : Cependant les circonstances de cette inclusion immédiate ont eu des conséquences sur le fonctionnement de l’ITEP. Tout d’abord, par manque de moyens de transport un éducateur doit aller chercher Raphael dans son école, il manque donc un éducateur durant une courte période sur l’ITEP. Cependant les matinées sont les moments où les enseignants procurent leur cours aux enfants de l’institution et ces moments sont toujours source d’angoisse pour certains enfants qui peuvent être accueillis par des éducateurs pour être apaisé. Les horaires de présence de Raphael à l’école de secteur se trouvent être les mêmes horaires qu’ont les professionnels thérapeutiques présents sur l’ITEP. Raphael ne pourra donc pas suivre une thérapie interne malgré la nécessité pour son suivi de rencontrer le pôle thérapeutique. De plus les parents de Raphael souhaitaient que celui-ci profite des temps de groupe (temps de repas, récréations,..) de l’école de secteur. Ce souhait parental se confronte à une réalité financière institutionnelle. Les ITEP sont financés par l’Agence Régionale de Santé par des prix de journée. C’est-à-dire qu’un ITEP est financé par des prix de journée. En effet, le budget annuel d’un ITEP est calculé aux prix de journée, pour calculer le prix de journée on définit les coûts des charges d’un enfant sur une journée ainsi que le nombre de journées prévisionnelles. Cela dit chaque absence d’un enfant doit être justifiée à la fin de l’année à l’ARS sinon cette journée sera déduite du budget de l’année suivante. L’ITEP ne peut donc pas se permettre de ne pas faire participer Raphael au moment fort de la journée, comme le repas, sous peine de voir son budget réduit l’année suivante.

Connexion

Conseiller en économie sociale et familiale

Abonnement

Recherche