Il convient dans un premier temps de différencier le réseau du partenariat.
En effet, le réseau permet un travail de collaboration basé sur une volonté et des échanges plutôt informels. C’est un « ensemble de flux d’échanges matériels ou relationnels » . Le réseau se caractérise par des relations horizontales sans qu’un des acteurs n’occupe une place centrale.
Quant au partenariat, il s’appuie fortement sur une forme définie et formalisée tel qu’un contrat ou une convention, parfois de façon tacite.
Selon Fabrice Dhume, le partenariat est « une méthode d’action coopérative fondée sur un engagement libre, mutuel et contractuel d’acteurs différents mais égaux, qui constituent un acteur collectif dans la perspective d’un changement des modalités de l’action , -faire autrement ou faire mieux- sur un objet commun- de par sa complexité et/ou le fait qu’il transcende le cadre d’action de chacun des acteurs- et élaborent à cette fin un cadre d’action adapté au projet qui les rassemble, pour agir ensemble à partir de ce cadre. »
L’histoire entre le centre de loisirs et l’IME n’a pas joué en ma faveur dans un premier temps. En effet, un échange avait déjà eu lieu il y a plusieurs années et des soucis relationnels étaient apparus entre les professionnels de l’IME et du centre de loisirs. La chef de service éducatif avait une appréhension quant à cette action. « Cela peut être une catastrophe ce genre d’action, je ne veux pas que les enfants soient sujets à des moqueries ».
Je me rends compte que de ma position de novatrice créer une action avec un lieu n’étant pas encore un partenaire ce qui reste complexe, dans le sens où ma marge de manœuvre est limitée.