Je relève dans ce texte que la personne handicapée est considérée comme un « J’eux » et non comme un « Je ». La personne handicapée est « sous le regard de… », le regard des autres. Elle est considérée comme un Objet (un Objet n’a pas de désir, on en fait ce que l’on veut, la seule vie qu’un Objet ait est celle qu’on lui « insuffle jour après jour »). Or la personne handicapée une Personne, un Sujet, elle possède une identité. Le Sujet (=Je, la personne handicapée) lui-même ne se considère plus comme un Je, comme une Personne, comme ayant des projets mais il ne se voit qu’à travers le regard des autres (=J’eux).
Toutes ces considérations ont été développées pour faire comprendre à tous que les personnels des institutions sont à ce jour dans un mouvement destiné à favoriser au mieux toutes les formes de la vie affective de la petite enfance à la vie d’adulte.
Nous sommes bien conscients de ce mouvement de société qui va dans le sens d’un plus de bonheur pour les personne handicapées. Nous souhaitons que tout un chacun sache développer un plus d’altruisme, un plus d’humanisme et un plus d’amour pour aboutir à cet objectif.