La sensibilisation du public sur le handicap évolue. Avec des lois comme la loi 2002.2 et 2005, le handicap est plus présent dans notre vie quotidienne. Les personnes en situation de handicap peuvent alors sortir de chez eux et par conséquent ils sont de plus en plus visibles par le reste de la population. Le regard des autres, sur un corps abimé, un visage déformé, une démarche non assurée, est plus insistant, plus difficile. Les regards des gens peuvent influer sur le déroulement positif d’un projet prévu par ces lois.
Ce que j’ai pu analyser de la situation que j’ai exposé ci-dessus, c’est que la loi 2005 pour l’égalité des droits et des chances, a un peu bousculé les institutions en les obligeant à résoudre le problème d’accessibilité dans un cours délai (10 ans). J’ai pu observer que certains organismes ne se sentent pas encore concernés par ce problème. D’autres par contre, prennent à cœur ce challenge, et mettent en œuvre des moyens pour y arriver. La route reste encore longue car beaucoup de villes ne sont pas aux normes, Avignon en fait partie. Le frein le plus puissant à ce projet reste le budget, qui n’est pas assez conséquent pour répondre à la loi dans les délais. Sur Avignon, plus spécifiquement intra muros, beaucoup de lieux sont classés « monument historique » ce qui ne permet pas de remettre en conformité ces monuments.