La fragilité de la population française est ressentie au sein des services sociaux du département de la Haute-Vienne. L’augmentation de la population touchée par le chômage, le travail précaire, les difficultés de ressources, l’isolement social, la difficulté d’accès à un logement adapté au ménage, la pauvreté et la précarité, est la cause de l’évolution et de l’adaptation du travail social sur le territoire.
Les travailleurs sociaux travaillent en concertation et adaptent leurs interventions pour répondre au mieux aux difficultés des personnes et remplir la mission du service social du département qui est « d’aider les personnes en difficulté à retrouver ou à développer leur autonomie de vie ».
La conseillère en Economie Sociale et Familiale intervient donc auprès des personnes pour leur apporter un soutien et un accompagnement éducatif au niveau du budget afin d’améliorer leur situation. Elle est au cœur de la lutte contre la pauvreté par sa spécificité à intervenir sur la situation économique difficile des personnes. Une spécificité reconnue au sein du Conseil Général, au sein d’une équipe pluridisciplinaire de professionnels sociaux et médico-sociaux.
Les conseillers ESF ont à ce jour, un domaine d’action spécifique et limité à la situation économique des usagers. Ils sont les principaux professionnels agissant dans le domaine budgétaire. Leur travail est caractérisé par une forte complémentarité avec les assistants sociaux polyvalents de secteur. Afin de lutter au mieux contre l’exclusion et la pauvreté, et donc répondre à la mission sociale départementale, un travail en concertation, en équipe pluridisciplinaire et en partenariat est primordial.
Avant de terminer cet écrit, je voudrais préciser, que c’est grâce à des questionnements, à des réflexions, à des savoirs, et à des connaissances, que j’ai pu acquérir tout au long de mon stage, ainsi qu’en observant le travail de la conseillère ESF, que j’ai pu mener à bien mon intervention et me projeter dans l’avenir comme future professionnelle.
Pour finir, par rapport à mon ressenti de mes interventions, j’aimerais préciser qu’intervenir sur le budget semble difficile sachant que nos propres représentations de l’argent sont omniprésentes, et ce qui pour soi apparaît comme superflu peut être perçu comme primordiale par l’usager, pour son bien-être. Il faut retenir qu’accompagner les personnes à l’apprentissage à la gestion de leur budget va au-delà de la simple manipulation de chiffres. C’est avant tout apprendre aux personnes à se définir des priorités budgétaires et à faire face à leurs obligations. Il faut prendre la personne dans son ensemble.