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Conseiller en économie sociale et familiale

Le conseiller en économie sociale et familiale (CESF) a pour objectif d'aider les adultes à résoudre leurs problèmes de vie quotidienne. Individuelle et collective, son action passe par l'information, le conseil et la formation.

Le placement judiciaire des mineurs

Le placement judiciaire des mineurs Un dispositif novateur, souple et évolutif a été mis en place suite à la libération. Le binôme juge des enfants / éducation surveillée. L’idée principale de l’époque était d’isoler l’enfant du milieu familial pathogène afin de le rééduquer par l’apprentissage et la formation professionnelle. La justice prononçait des peines suffisamment longues afin que le mineur sorte avec un diplôme d’aptitude professionnelle en main. L’éducation surveillée mettait donc l’accent sur la formation professionnelle, qui était dispensée au sein de gros internats isolés des zones urbaine, les Institutions publiques d’éducation spécialisée IPES. Cette phase sera l’image même du duo juge des enfants éducateurs de l’Education surveillée. Ce qui permettra aux éducateurs de s’affranchir du joug de l’administration pénitentiaire en cultivant leur légitimité professionnelle. Le juge quant à lui pourra s’appuyer sur les structures et les éducateurs de l’éducation spécialisée.

« La logique de l’espace contraint, c’est quand même la re-narcisisation ». Ces jeunes par leurs actes délictueux formulent une demande ils sont victime avant d’être auteurs. Victime d’une carence affective, de conditions de vie précaires, insécurisantes. Le jeune n’a pas confiance en l’adulte qui l’a blessé, abandonné, négligé par le passé. Le travail va consister à prendre conscience qu’il y a des adultes à qui il peut faire confiance. Le jeune pourra ensuite trouver dans le regard de l’autre une reconnaissance. Ces jeunes ont besoin d’être estimés par ceux qu’ils estiment. Le CER a recruté une psychologue qui « fait un travail formidable avec les jeunes ». « Un accompagnement, très régulier avec le jeune et aussi avec les éducateurs. » La parole, permet au jeune de se raconter, d’apprendre à formuler clairement ses demandes, verbaliser ses émotions.
Catégorie: Travaux U.F. Educateur spécialisé
Type de fichier: application/pdf
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Documents associés

DPP en IME : Etude de cas et positionnement professionnel
Les deux situations décrites ci-dessous se sont déroulées à l’Institut Médico Educatif (I.M.E.) X. Cet établissement est situé à X, ville moyenne de Mayenne. Il a un agrément pour accueillir 65 enfants et adolescents « déficients intellectuels présentant un retard mental léger, moyen, sévère, profond, avec ou sans troubles associés, âgés de 6 à 20 ans, mixte » . Tous les jeunes de l’I.M.E. ont été accueillis suite à une notification de la C.D.A.P.H. (Commission des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées). Les professionnels de l’I.M.E. sont là pour assurer un suivi à travers un accompagnement thérapeutique, éducatif et scolaire adapté et personnalisé à chaque enfant et adolescent accompagné. J’effectuais mon stage dans le cycle turquoise. Celui-ci est composé de sept enfants : 4 filles et 3 garçons âgés de 11 à 14 ans. Ils sont accompagnés par une éducatrice spécialisée et une monitrice éducatrice.

Alors qu’il nous est souvent demandé de partir de concepts théoriques pour les illustrer avec des exemples pratiques, le dossier de pratique professionnelle nous impose de faire tout l’inverse. En rédigeant cet écrit, j’ai pu mettre du sens sur des actions, des attitudes qui me paraissaient instinctives, intuitives auparavant et qui se révélaient en fait réfléchies. Ainsi j’ai pu faire le lien entre ma pratique, la théorie et également avec le Domaine de Compétence 1 « l’Accompagnement social et éducatif spécialisé ».
DC3 Validé en ESAT

Jean est âgé de 47 ans. Avant son arrivé au foyer, il travaillait dans un ESAT (Service d’Aide par le Travail). En raison d’une grande fatigabilité due à une pathologie cardiaque  importante, il a bénéficié d’une réorientation par la CDAPH (Commissions des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées) vers un foyer de vie. Avant d’arriver au foyer, il vivait chez sa mère qui est sa tutrice. Sa mère est une personne âgée souffrant elle-même de gros problèmes de santé et éprouve de très grandes difficultés à se déplacer.

Depuis les changements de la loi 2002, les Etablissements et Services d’Aides par le Travail (ESAT) succèdent aux Centre d’Aide par le Travail (CAT). Ce sont des établissements médico-sociaux accessibles sur décision d’orientation de la CDAPH. Ils sont destinés aux personnes en situation de handicap qui n’ont pas acquis suffisamment d’autonomie pour travailler en milieu ordinaire. Ces personnes bénéficient d’un suivi médico-social et éducatif en fonction de leurs besoins.

Les personnes concernées doivent :

-  avoir au moins 20 ans,

-   avoir une capacité de travail inférieure à 33 % de la capacité de gain ou de travail d’une personne valide ou une capacité de travail supérieure ou égale à 33 % de la capacité d’une personne valide et avoir besoin d’un ou plusieurs soutiens (médicaux, éducatifs, sociaux ou psychologique)

-   être orienté vers ce type de structure par la CDAPH

Les droits des personnes handicapées, loi du 11 février 2005
Les personnes handicapées et leurs familles disposent d’un interlocuteur unique, la maison départemental des personnes handicapées, pour faire valoir leurs droits, notamment aux prestations et organiser leur vie quotidienne.
Écrit sur la pratique professionnelle : la séparation entre mère et enfant
Kévin ne se joignait pas au groupe, et ne voulait pas participer aux activités proposées. Les jours suivants, il a tenté de faire des fugues, il a été jusqu’à prendre un couteau pendant le repas qu’il s’est mis sous la gorge en me disant que s’il ne rentrait pas chez lui le plus vite possible, il se taillerait la gorge. En discutant avec lui, Kévin m’explique qu’il n’arrive pas à se séparer de sa maman, qu’il souffre d’être loin d’elle, et qu’il savait qu’elle en souffrait autant que lui, son papa lui disait à chaque départ, sur un ton ironique : « ta mère va encore pleurer toute la semaine ». J’ai vu Kévin pleurer chaque jour qui passait et ayant l’habitude de travailler dans des centres de vacances avec hébergement, j’ai su faire la distinction entre les pleurs d’un enfant qui a un léger coup de blues (car ses parents lui manquent) et la douleur de Kévin.

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