LeSocial Emploi Prepa Doc Formateque

Conseiller en économie sociale et familiale

Le conseiller en économie sociale et familiale (CESF) a pour objectif d'aider les adultes à résoudre leurs problèmes de vie quotidienne. Individuelle et collective, son action passe par l'information, le conseil et la formation.

Projet pour la création d'une structure d'accueil et de médiation

Projet pour la création d'une structure d'accueil et de médiation

Introduction 4 Genèse du projet 5 A. Le Problème. 5 a) Constat. 5 b) Questions. 6 B. Un Besoin. 6 C. Finalité, Buts et Objectifs. 7 a) Finalité. 7 b) Buts. 7 c) Objectifs. 8 Conclusion. 8 Présentation générale du “Relais”. 9 A. Le Public accueilli. 9 B. Situation Géographique et lieu de vie. 9 C. Description de la structure. 10 Fonctionnement du “Relais”. 11 A. Le personnel. 11 B. L’accueil. 12 a) Les conditions d’accueil. 12 b) La durée de l’accueil. 13 C. La prise en charge. 14 D. Relais, Médiation et Quotidien. 14 a) Essai de définition de notre travail de médiation. 14 b) Relais et médiation : mise en pratique. 15 Eléments financiers. 20 A. Le mode de financement 20 B. Evaluation du coût global du Projet Relais. 20 a) Investissements 20 b) Budget prévisionnel. 20 c) Personnel. 21 C. Propositions récapitulatives. 22 ANNEXE 23 Genèse du projet A. Le Problème. a) Constat. Tous, nous avons eu une expérience professionnelle antérieure, au sein de structures accueillant des jeunes en placement administratif ou judiciaire. Nous avons ainsi constaté que certains d’entre eux se retrouvaient en situation difficile dans leur famille d'accueil ou leur institution. Pour différentes raisons (vols, violences, injures, non-respect du cadre…), ces jeunes en viennent à créer un climat de tensions éprouvant, pour ceux qui les ont en charge et pour eux même. Le projet mis en place avec l'institution ou la famille d'accueil est souvent remis en question dans ce contexte de "crise" larvée ou déclarée. C'est cette relation conflictuelle et douloureuse pour les deux parties qui amène inévitablement à une rupture peu ou pas réfléchie. Elle peut être temporaire, souvent définitive et se fait, à de rares exceptions près, dans l'urgence. Cette urgence implique alors un manque de communication et de concertation entre les deux parties. Le conflit est rarement parlé par manque de temps et de moyens appropriés. Ce qui rend la décision prise souvent inefficace et apporte à l'institution ou à la famille d'accueil un constat d'impuissance teinté d'un sentiment de culpabilité, quand le conflit a pris des proportions dramatiques. D'autre part la décision d'exclusion et de réorientation ne fait que renforcer un processus d'errance d'institutions en familles d'accueil. Elle contribue, dans le cas où l'exclusion serait définitive, à établir le jeune dans une position d'échec permanent et dans une spirale infernale d'exclusion où les repères structurants sont absents. Enfin, nous avons pu constater qu'en règle générale les différentes parties impliquées dans le conflit (le jeune, l'institution ou la famille d'accueil) avaient, avant tout, besoin de souffler, pour un temps plus ou moins long. b) Questions. Ce constat nous a amenés à nous poser les questions suivantes: 1) Qu'entend-on par "crise"? 2) Quel type de structure pourrait endiguer ce phénomène d'exclusion qui apparaît à la suite d'une "crise" ? 3) N'y a-t-il pas un manque de structures spécialisées dans le traitement de ce genre de situations, qui soient un lieu neutre relayant l'institution ou la famille et opérant une médiation entre elles et le jeune ? 4) Quels moyens spécifiques auraient-elles pour repenser et reparler le conflit, afin d'envisager un retour du jeune ? B. Un Besoin. En partant de ces réflexions, nous avons pensé qu’il existait un besoin réel d’un “Relais”, qui pourrait offrir une médiation, des outils nouveaux, afin de poursuivre un travail serein avec le jeune et ses éducateurs référents. Nous pensons orienter notre travail vers une population composée d’enfants à partir de 8 ans jusqu’à des adolescents de 15 ans, garçons et/ou filles, cas sociaux et/ou issus de la délinquance.

Catégorie: Rapport de stage Educateur spécialisé
Type de fichier: application/pdf
Historique du document:

0

Licence

Chacun des éléments constituant le site SocioDoc.fr sont protégés par le droit d'auteur. Il est donc strictement interdit d'utiliser, reproduire ou représenter même partiellement, modifier, adapter, traduire, ou distribuer l'un quelconque des éléments.

En cochant la case ci-dessous, j'accepte les conditions générales d'utilisation de SocioDoc.fr.

Accepter le terme et la condition

Documents associés

JEC : L’équipe et le cadre : piliers pour rassurer les usagers
Depuis mes premières expériences professionnelles, j'ai toujours attaché de l'importance au travail d'équipe qui me semble être une nécessité dans le monde de l'éducation spécialisée. Comme l'a dit Roger Mucchielli, " l'équipe forme une entité renforcée par le désir de collaborer au travail collectif en s’efforçant d'en assurer le succès ". Ainsi ce travail d'équipe peut être perçu comme étant une collaboration entre plusieurs personnes visant un but commun. La force de cette collaboration est la diversité des personnalités et des compétences dont elle dispose. J'ai effectué mon stage à responsabilité dans un ITEP (Institut Thérapeutique Éducatif et Pédagogique). Cette structure était pour moi inconnue. L'institution est constituée de professionnels issus de différents milieux (enseignants, éducateurs, personnels du soin et services généraux). Elle accueille des jeunes ayant des troubles du comportement et nécessitant un accompagnement global. Dès mes premiers jours de stage, je me suis rendu compte de l'importance du travail d'équipe pour rassurer les jeunes. Comment l’équipe offre un cadre rassurant et structurant aux jeunes accueillis ? Comment l'équipe répond aux besoins de ces jeunes ?En quoi l'attitude des jeunes peut-elle remettre en question le fonctionnement de l'équipe ? Pour tenter de répondre à ces interrogations, nous verrons dans un premier temps l'équipe et son fonctionnement, dans un second temps une situation qui m'a posé question et enfin des éléments qui m'ont permis de mieux comprendre et de m'inscrire dans le travail en équipe à l'ITEP. Le JEC m'a permis de mesurer les enjeux du travail d'équipe et prendre conscience qu’une confiance mutuelle permet une bonne cohésion d'équipe et une cohérence dans les actes posés. Dans cette équipe, cela est possible grâce à une communication orale (réunions, ...) et écrite (cahiers de liaison, ...) efficiente. Cela permet d’offrir un contexte éducatif sain aux usagers. Pour moi, le travail d’équipe réside dans une bonne cohérence dans l’accompagnement mais sa limite est l’appropriation des règles par chacun. En effet, si un membre apporte des réponses différentes aux jeunes, cela peut être source d'angoisse pour eux ou être utilisé pour créer du clivage entre les professionnels de l’équipe. L’équipe m’a permise durant ce stage d’avoir une place importante au sein de celle ci et auprès des jeunes. J’ai pu comprendre la construction de la cohésion de cette équipe et quel rôle elle a auprès du public. Avec du recul je me suis rendu compte qu’« une équipe ça se construit,[que] l'esprit d'équipe ça se cultive. Il faut y consacrer du temps, de l'énergie, de la volonté. » 11 En effet, c’est en apprenant à se connaitre que les membres d’une équipe peuvent construire une cohésion. A travers ce JEC j’ai réfléchi sur l’importance du cadre dans la construction des jeunes. Mais le cadre doit-il être forcément rigide pour remplir une fonction contenante ?
L'enfant polyhandicapé

En relisant ces pages, je me dis que si les enfants polyhandicapés n’ont guère de moyens pour penser, ils me font néanmoins beaucoup réfléchir et m’interpellent sur plusieurs champs : celui de l’éducatif, de la biologie, de la psychologie, de la philosophie, de l’éthique… Et en ceci, je leur dois bien quelque chose.

Rapport de stage dans un service d'accueil familial
Ma problématique était : Les trois fonctions de l'animateur: production, facilitation et régulation, dans le cadre de cette réunion à thème permettent-elles aux assistantes familiales d'avoir la liberté d'une réelle réflexion personnelle et collective ? Lors de cette réunion, et au regard des indicateurs que j'avais identifiés au préalable, je peux affirmer que l'éducatrice et la psychologue ont bien effectué ces trois fonctions d'animation. Elles ont toujours cherché à favoriser l'expression des assistantes familiales, à travers le brainstorming, les techniques d'appel à la participation, les différentes questions... Les connaissances théoriques apportées venaient toujours approfondir une notion énoncée, et non pour le simple fait d'apporter des connaissances. Cela a vraiment permis aux assistantes familiales de produire leur propre réflexion. Ce dossier travail en équipe m'a permis de prendre conscience de toutes les dynamiques qui pouvaient se jouer dans un groupe. J'ai pu percevoir la nécessité de travailler en équipe: cela permet de se connaître, de mieux comprendre les autres et de « découvrir les mécanismes de la vie de groupe en pratique et non en théorie »12. Ce travail d'analyse m'a permis de mieux cerner les missions de l'animateur. Celui ci a donc trois champs d'interventions : celui du contenu (il aide le groupe a être efficace pour aboutir aux objectifs de la réunion), celui des techniques (il propose des moyens ou des méthodes pour y aboutir) et celui des personnes (il aide leur expression, est à leur écoute…). Ces fonctions peuvent être transposables pour d'autres situations d'animation (par exemple un atelier créatif, sportif …) Pour finir, je me suis rendu compte à travers cette analyse de situation de la nécessité de bien préparer une réunion. Cela permet en effet d'être plus réactif dans les échanges et de mieux répondre à ses objectifs initiaux
Comment trouver la bonne distance dans la relation éducative auprès d’adultes handicapés mentaux.
J’ai travaillé en tant qu’éducatrice au foyer de D., un établissement accueillant des personnes adultes handicapées mentales. Certains résidants ont des modes de relation aux autres très particuliers. Ils sont probablement liés à leurs pathologies, à leurs difficultés d’être. Ainsi, David se parle à lui-même, il me parait intouchable. Il m’ignore comme si il n’avait pas conscience de mon existence. Jean lui, me fait peur et refuse tout contact avec moi. Si je l’approche, il s’éloigne en disant : « Ah ces femmes, ces femmes, cette Sandra. » Quant à Marie, elle me « colle » en permanence et me suit partout, me regardant avec béatitude. J’ai parfois la sensation d’être confrontée à un vide, de ne plus pouvoir penser face aux résidants. Je me sens alors impuissante, mal à l’aise. Il m’arrive également d’avoir de la difficulté à me sentir différenciée d’eux. Je suis alors envahie par la confusion. Dans ma pratique au foyer, je dois me positionner face aux résidants. Je me suis donc interrogée sur notre relation, qui est souvent sous le signe du trop ou du trop peu de contact, de lien.

Connexion

Conseiller en économie sociale et familiale

Abonnement

Recherche