LeSocial Emploi Prepa Doc Formateque

Conseiller en économie sociale et familiale

Le conseiller en économie sociale et familiale (CESF) a pour objectif d'aider les adultes à résoudre leurs problèmes de vie quotidienne. Individuelle et collective, son action passe par l'information, le conseil et la formation.

Partenariat entre un Institut Médico- Professionnel et un Établissement de service et d’Aide par le Travail

Partenariat entre un Institut Médico- Professionnel et un Établissement de service et d’Aide par le Travail J’effectue mon stage court de troisième année en Institut Médico-Professionnel (IMpro). Cet institut accueille des jeunes atteints de déficiences intellectuelles plus ou moins profondes et de troubles associés. Mon stage s’est déroulé plus précisément à l’Inter Unité Jeune Majeur (IUJM). L’IUJM accueille les jeunes à partir du premier jour de leurs dix-huit ans jusqu’à leur départ de l’institution, deux demies journées par semaine. En effet, l’IUJM a été mis en place afin de constituer un rite de passage à l’âge adulte pour les jeunes de l’institution. Il était important pour l’équipe d’emmener les jeunes en dehors de l’IMpro et de leur faire découvrir le monde des adultes et du travail, adapté à leurs possibilités. Dans ce sens, les jeunes sont plus ouverts à ce qui les attend a la sortie de l’institution et ont les outils nécessaires pour une bonne adaptation.

Il est nécessaire de travailler en réseau et en partenariat, quelque soit l’institution dans laquelle l’éducateur travaille. Un projet individualisé ne peut être utile que lorsqu’il y a une diversité des travailleurs sociaux. Le fait de faire sortir le jeune de l’institution et de lui montrer ce qu’il y a à l’extérieur ne peut que le faire évoluer. Il est indispensable, surtout pour ce public, de prévoir l’après IMPro, afin qu’ils trouvent leur repères et ne perdent pas leurs moyens lorsqu’ils doivent intégrer une nouvelle institution. C’est pourquoi l’IMPro met en place plusieurs partenariats dans les alentours du l’institut (ESAT, bibliothèque, piscine, patinoire, théâtre, Secours populaire…). Cela permet aux jeunes de connaître leur environnement mais aussi d’aider le monde extérieur à avoir un nouveau regard sur le handicap. Le fait d’établir un partenariat, permet aux usagers de se créer leurs propres réseaux en dehors de l’institution.
Catégorie: Travaux U.F. Educateur spécialisé
Type de fichier: application/pdf
Historique du document: 0
Licence

Chacun des éléments constituant le site SocioDoc.fr sont protégés par le droit d'auteur. Il est donc strictement interdit d'utiliser, reproduire ou représenter même partiellement, modifier, adapter, traduire, ou distribuer l'un quelconque des éléments.

En cochant la case ci-dessous, j'accepte les conditions générales d'utilisation de SocioDoc.fr.

Accepter le terme et la condition

Documents associés

Projet d'animation : comment faire avec son enfant
Ce projet s’adresse aux couples ou aux mères / pères célibataires d’enfants de moins de trois ans. A travers ce projet, je souhaite faciliter l’accès aux diverses démarches concernant leur enfant, ainsi que leur compréhension. J’espère pouvoir leur apporter une certaine autonomie dans la vie avec leur enfant. Par autonomie, j’entends la définition du terme qui signifie « la liberté de comportement d’un individu, sa faculté d’agir avec indépendance », définition tirée de l’encyclopédie Lintern@ute. C’est aussi en cela que ce projet rentre dans les missions d’accompagnement du CLLAJ. En effet, l’accompagnement se centre principalement autour d’un travail sur l’autonomie du jeune adulte, autonomie à tous les niveaux (logement principalement, mais aussi au niveau de la gestion d’un budget, du quotidien, de l’emploi…). Ainsi la grande finalité du projet serait l’indépendance des jeunes adultes que nous accompagnons, indépendance dans leurs démarches quelles qu’elles soient avec leur enfant présent ou à naître.
« alarmante banalisation des vigiles» Martin Mongin
Aujourd’hui, la plupart des espaces publics que les citoyens fréquentent disposent d’un ou plusieurs vigiles. Cette omniprésence a comme effet sur la population qu’elle s’habitue à scrutée de haut en bas par un regard qu’elle connait maintenant par coeur. Martin Mongin indique alors que d’ici à l’an 2015, il devrait y avoir soixante mille postes à pourvoir, il cherche à montrer là que ce phénomène d’augmentation va perdurer, et que les effets indésirables induits feront de même. Il existe une contradiction entre le but annoncé et le but réel en ce qui concerne la raison de la présence des APS dans les espaces publics. Ils disent au public accueilli qu’ils sont là pour assurer leur confort et leur sécurité, alors qu’en réalité, leur rôle est avant tout d’assurer la sécurité de l’établissement, de sa marchandise et de ses équipements.
Culture générale professionnelle : Comment faire pour limiter les effets de la stigmatisation, envers les usagers ?

Le CHRS accueille vingt-cinq femmes ayant principalement des problématiques d'alcoolo dépendances. Lors de mon stage, j'ai pu observer que ces dames éprouvées des difficultés à parler de 1'endroit où elles étaient hébergées lors de leurs sorties extérieures au foyer. Par exemple lorsqu'elles devaient remplir des documents où l'on demandait leurs adresses, elles ne marquaient jamais le nom du foyer seulement son adresse.

De plus, lors de sorties, ou je les accompagnées, les dames me pressentaient comme une amie, et non comme une stagiaire éducatrice spécialisée. Ces différentes situations m'ont amenées à m'interroger sur la pratique éducative, est ce que notre pratique n'induirait pas des effets pervers sur nos usagers?

Notre accompagnement «censé aider» la personne accompagnée ne la mettrait-elle pas au contraire en difficulté? Notre action éducative aurait elle des effets stigmatisant pour les usagers que nous accompagnons?

Se confronter a son stigmate

J’ai effectué mon stage à responsabilité au sein d’un service. Ce service gère entre autre un CHRS de type éclaté. Il accueille des personnes placées sous contrôle judiciaire socio-éducatif ou sortant de détention. Lors de mon stage, ainsi que lors d’expériences précédentes, j’ai pu remarquer que la sortie d’une période d’incarcération n’était, pour un certain nombre de personne, pas source de joie mais bien au contraire. La prison reste un univers secret où il est difficile de pénétrer. De plus, nombreux sont ceux qui refusent de parler de cette période préférant oublier qu’elles sont passées par « la case prison » (dires de monsieur B... dont nous parlerons ultérieurement). Ce sujet me semble aussi tabou. 56000 personnes sont détenues en France(en février 2003), alors que les prisons françaises ne comptent que 47473 places, pour autant, on en parle pas ou peu.

Connexion

Conseiller en économie sociale et familiale

Abonnement

Recherche