Loi du 2 janvier 2002 : elle rappelle que ce n’est pas la personne qui s’adapte à l’institution, mais que cette dernière adapte ses modes de fonctionnement pour offrir à la personne accueillie les services dont elle a besoin. Cette loi prévoit également un engagement sur les services rendus et la possibilité pour les usagers et leurs représentants de faire appel à un tiers en cas de non respect des engagements de la part de l’établissement. Elle situe l’action des établissements dans un champ de citoyenneté et de rendu compte de l’usage de l’argent public. Elle rappelle que l’établissement assure à l’enfant le respect de sa dignité, de son intégrité, de sa vie privée, de son intimité et de sa sécurité.
Concernant les enfants, j’ai constaté que la problématique la plus récurrente était celle de la position qu’ils occupent, dans le sens où ils n’ont pas quelques fois des comportements d’enfants de leurs âges, ils ont tendance à ramener tout au réel et le monde imaginaire si important à leur âge est difficile d’accès. Ce positionnement peut être donné par les parents (ex : assumer des responsabilités) ou pris par eux-mêmes (ex : absence d’un parent). Si l’institution travaille sur les problématiques, elle est aussi la cause d’une blessure psychologique du fait de la séparation des enfants avec leurs familles.