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Conseiller en économie sociale et familiale

Le conseiller en économie sociale et familiale (CESF) a pour objectif d'aider les adultes à résoudre leurs problèmes de vie quotidienne. Individuelle et collective, son action passe par l'information, le conseil et la formation.

Comment banaliser la sexualité des personnes handicapées mentales en institution ?

Comment banaliser la sexualité des personnes handicapées mentales en institution ? Maintenant que la sexualité des personnes handicapées mentales est acquise, (d’un point de vue légal) le droit de la vivre est revendiqué comme quelque chose de naturel et d’évident. Il est fréquent d’entendre : « les personnes handicapées mentales ont droit de vivre leur sexualité comme tout le monde ». Cette proposition parait aller de soi dans un contexte social qui ne sait plus sur quoi se fondent ces interdits. Pourtant, elle est loin d’être simple et pose de multiples questions.

La sexualité concerne bien toute la population des personnes handicapées mentales, dans la réalité organique et physiologique, mais aussi comme moyen d’expression de soi dans la communauté humaine. Elle n’est jamais réductible au seul besoin, mais toujours acte de communication. Parce qu’il s’agissait d’un thème qui m’interpelle depuis quelques temps du point de vu personnel, le diplôme m’a permis de le traiter d’un point de vue professionnel.
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EP : gestion du budget chez des personnes en réinsertion professionnelle
L'exclusion est un ensemble de mécanismes de ruptures, tant sur le plan symbolique (le repli sur soi) que sur le plan des relations sociales (absence d'emploi). Il est difficile de comptabiliser le nombre de personnes exclues car ce phénomène est multifactoriel. En effet, le manque de ressources, le chômage, l'absence de logement, le handicap, la maladie, la vieillesse, la discrimination…sont des facteurs d'exclusion. Afin de lutter contre ce processus, des lois ont été mises en place, notamment celle de 1998 : "loi relative à la lutte contre les exclusions" qui reconnaît, dans son article premier, l’obligation de faire respecter «  l’égale dignité de tous les êtres humains »
L'insalubrité dans le logement
Habitat indigne : recouvre l’ensemble des situations d’habitat qui sont un déni au droit au logement et qui porte atteinte à la dignité humaine. Il regroupe l’habitat insalubre et l’habitat indécent. Habitat insalubre : logement qui présente un risque pour la santé de ses occupants ou de son voisinage.
EP : "Améliorer l'équilibre nutritionnel des bénéficiaires de colis alimentaires"
« Alimentation et santé », « Alimentation et précarité » : le lien n’est plus à démontrer. La progression de l’obésité et l’apparition de nouvelles maladies ont placé l’équilibre alimentaire au rang des priorités gouvernementales. L’alimentation devient ainsi une problématique inscrite au cœur de l’actualité. Après un premier Plan National Nutrition Santé (2001-2005), les actions du PNNS 2 (2006-2010) se renforcent et ciblent davantage les populations défavorisées, principales victimes d’une mauvaise alimentation. Au-delà de la situation financière, d’autres facteurs rentrent aujourd’hui en ligne de compte : les modes de vie, l’éducation… L’Etat interpelle donc les personnes en situation de précarité, mais aussi les réseaux sociaux en contact avec ce public, pour encourager les actions de promotion et d’éducation à l’alimentation et à la santé. Les associations à caractère humanitaire doivent donc continuer à promouvoir les actions en faveur d’une meilleure alimentation. C’est le cas des structures de distribution de l’aide alimentaire et notamment de celle située à Salon de Provence : le Collectif des Associations Caritatives Salonaises (CACS).
Les difficultés dans les pratiques du jeune actif en matière de recherche de logement.
Selon une enquête de l’Insee, en 2001, les jeunes représentaient un tiers de la population sans domicile personnel, alors qu’ils ne constituent que 23 % de la population totale. « Faute de place disponible, les plus fragiles recourent à des solutions de fortune (squat, camping, etc.) » La population "jeune", de 16 à 25 ans, est presque pour moitié composée d’étudiants ; l’autre moitié composée d’actifs : jeunes occupant un emploi, jeunes demandeurs d’emploi ou jeunes en réinsertion. En ce qui concerne leur logement, on observe que les jeunes quittent assez tardivement le domicile de leurs parents : 25% y vivent encore à 26 ans, conséquences d’une augmentation de la durée des études, d’une nette amélioration des relations parents- enfants et des conditions de logement des parents. Cela révèle surtout une difficulté de plus en plus importante à trouver un logement. Le manque d’offre et surtout les difficultés financières qui touchent plus particulièrement les jeunes actifs accroissent leur isolement et les obligent à devoir se débrouiller seuls (les étudiants sont en général d’avantage aidés par leur famille.) En effet, les difficultés rencontrées par les jeunes de 16 à 25 ans sont pour l’essentiel dues à des problèmes d’intégration sur le marché du travail, dans un contexte de précarité montante ainsi qu’à des tarifs de loyer peu abordables pour eux. La situation est plus critique pour les jeunes les plus fragiles (en rupture familiale, en marge, voire confrontés à des addictions). La crise du logement a sur eux un effet « domino » : dans l’impossibilité d’accéder à des petits logements privés, les jeunes salariés se sont rabattus sur les logements sociaux, voire même vers les structures d’hébergement et les Foyers des Jeunes Travailleurs. Ceux-ci permettent aux jeunes de posséder un logement plus ou moins temporaire et des services à moindre coût. Ils permettent de marquer une période transitoire pour les jeunes dans l’attente de trouver un logement autonome. Avoir un « chez soi » représente une condition essentielle dans l’insertion sociale, tant sur le plan symbolique dans une démarche d’indépendance, que dans la réalisation de projets.

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